Araiyakushi-mae 新井薬師前.

Narita - 3 Novembre

Formalités

A ma descente d'avion, les formalités douanières étant vite passées, mon sac et ma valise rapidement récupérés, j'ai retrouvé avec beaucoup d'émotion ma grande fille (pas grande par la taille ! comme moi...) qui m'attendait à l'aéroport de Narita.

 

Dépaysement total et direct : tout est différent, écriture, voix, sons... Ma tête tourne un peu.

 

La majorité des paiements au Japon, se faisant encore le plus souvent en espèce (en 2009), nous commençons par échanger mes euros en yens (j'avais déjà changé une partie de mes euros en ligne via le site Yes-Change)...  

 

Dehors la nuit est déjà tombée : il est près de 17 heures.

Il faudra m'y faire, ici elle tombe tôt, et le jour se lève tôt aussi ! 

Arrivée à Narita Airport
Arrivée à Narita Airport

Trains... !

Keisei Limited Express

Puis, dans un des automates de gare, devant lesquels je perds mon latin... ma fille m'achète une carte "Pasmo" (elle me permettra d'utiliser le train, le métro et le bus à Tōkyō *....) ainsi qu'un ticket de train pour le "Keisei Limited Express" un petit train "des familles" qui ne paie pas de mine mais qui relie, en exactement 70 minutes (les trains au Japon sont l'exactitude même !), Narita à Tōkyō centre (Nippori ou Ueno) pour seulement 1030 ¥  (environ 8 € selon le change)

 

Je validerai mon JR Pass (pris pour 1 semaine seulement) lorsque nous irons à Kyōto. 

 

* Depuis mars 2013 les différentes cartes de transport, appelées carte IC : Suica, Pasmo, Icoca, PiTaPa, Manaca; Hayakaken et Nimoca / Sugoca, Kitaca... sont devenues compatibles et peuvent s'utiliser sur tous les réseaux (sauf à Hiroshima "intra muros")

Automates de gare (distributeur de billets, achat et recharge de cartes IC (Pasmo, Suica etc) - crédit photo "japon pratique : http://japonpratique.com
Automates de gare (distributeur de billets, achat et recharge de cartes IC (Pasmo, Suica etc) - crédit photo "japon pratique : http://japonpratique.com

Nantis de ma carte et de mon billet de train, nous pouvons enfin nous poser dans "notre" petit train.... !

Retrouvailles ! Mère (hilare malgré la fatigue) et fille dans le Keisei Limited Express
Retrouvailles ! Mère (hilare malgré la fatigue) et fille dans le Keisei Limited Express

Yamanote

A Nippori nous prenons la Yamanote (山手線), ce train emblématique, de couleur verte, qui fait tout le tour de Tokyo,  direction Takadanobaba !

 

Mélodie de train (Eki Melo) à Takadanobaba : Astro le petit Robot (鉄腕アトム, Tetsuwan Atomu)

Autres versions de la mélodie : Astro  et Astro 

Et de là nous prenons une autre ligne la Seibu Shinjuku Line et son petit train jaune !

La Seibu-Shinjuku Line

La ligne Seibu Shinjuku (西武新宿線, Seibu-Shinjuku-sen?) est l'une des deux lignes ferroviaires principales de la compagnie privée Seibu au Japon. Elle relie la gare de Seibu-Shinjuku à Tokyo à celle de Hon-Kawagoe à Kawagoe dans la préfecture de Saitama. C'est une ligne avec un fort trafic de trains de banlieue.

(sources Wikipedia) 

Araiyakushi-Mae : premier contact

Mon point de chute est dans ce quartier. 

 

Araiyakushi-mae signifie : "nouveau, bien, médecine, maître - devant"

 

 

Le quartier d'Arayakushi-mae tire son nom du temple Araiyakushi-baishoin.

Ce temple existe à Nakano depuis le 16ème siècle, bien que le bâtiment principal actuel date du 18e (un incendie ayant tout ravagé). 

Ce temple, réputé pour avoir le pouvoir de guérir les maladies des yeux (on peut s'y procurer des amulettes et des plaques "ema" personnalisées à cet effet) a donné son nom à la gare puis à tout le quartier.

 

Araiyakushi-mae est un quartier populaire et très vivant de l'arrondissement de Nakano (Tōkyō), à l'ouest du centre de Tōkyō.

 

C'est, en effet là que réside ma fille dans un tout petit "appartement" à seulement quelques pas de la gare.


La gare

Gare de Araiyakushi-Mae : Automates de gare (distributeur de billet et de recharges de Pasmo et Suica) à droite, et juste en face le petit marchand de fruits et légumes 

~ Crédit photo Google 2016

La petite gare de Araiyakushi-Mae est à mesure humaine cette fois ! Elle s'ouvre sur une ruelle et juste en face il y a un marchand de fruits et légumes.

La nuit est déjà bien noire et les fruits sont rutilants sous la lumière du magasin et des réverbères.

Ça sent bon, c'est coloré, ça fait envie ! Je repère immédiatement des kakis bien oranges et très tentants !

 

Nous passons ensuite devant un Pachinko, déjà rempli de monde de fumée et de bruits ! C'est infernal.

Je me demande si ce quartier, si proche de la gare, est sûr, pour ma fille qui travaille le soir tard. Mais elle se moque gentiment de moi. "Il n'y a pas ou peu de voleurs au Japon, et non, je ne risque rien."

Étonnant !

Les rāmens

Ces quelques pas, l'air frais du soir, me font du bien ! Et j'ai faim !

Nous déposons rapidement mes bagages dans le studio. La maison s'appelle Torivian Home II (トレビアン・ホームⅡ)...

Le temps d'écrire un petit mail à mon homme resté en France, sur notre colline calme, au fin fond du Lot, pour le rassurer, et nous retournons près de la gare, juste en face d'un bureau de poste, pour manger des rāmen (ラーメン) accompagnés de gyozas (餃子) - raviolis japonais - dans un petit restaurant : le Ryoma.

C'est chaud, c'est délicieux, ça "hydrate" bien, c'est complet et ça cale !

 

Bref, c'est l'idéal après toutes ces heures d'avion !

Le Ryoma - Araiyakushi-Mae gare - crédit photo : street view Google 2014 & 2016 et gyoza 2009©Marj'

Premiers rāmens à Araiyakushi-Mae au Ryoma à 2 mn de la gare
Premiers rāmens à Araiyakushi-Mae au Ryoma à 2 mn de la gare

Pour digérer et prendre l'air, nous allons dans la nuit au travers des ruelles du quartier jusqu'à un petit temple (Kamitakada Hikawa Shrine ?) non loin du studio de ma fille.

Les ruelles sentent bon la lessive ou l'eau des bains parfumés...

Le jardin du petit temple est calme, sombre..... Un chat se glisse dans les allées... Frisson...

 

Voilà : je commence à réaliser que je suis à Tōkyō ! Avec ma fille !

La nuit sera bonne.

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